Au procès, les avocats commis d'office décident de plaider la légitime défense. Face à eux, les deux jeunes adjointes du procureur appellent à la barre les inspecteurs de police et les experts, et présentent une à une les pièces à conviction, dont le fameux couteau de 35 centimètres

Une nuit de janvier 2006, Derac Hanley, 71 ans, informe la police qu'il vient juste de tuer un homme. Sur place, les inspecteurs découvrent le corps de sa victime poignardée à plusieurs reprises, un couteau de 32 centimètres toujours enfoncé dans la joue droite. Derac Hanley affirme aux policiers que l'homme qu'il a assassiné voulait abuser de lui. Mais le septuagénaire souffre de graves troubles de la mémoire et s'embrouille dans le fil des événements. Dit-il la vérité ? S'agit-il de légitime défense ? L'enquête débute, qui va s'achever par le procès du vieil homme, défendu par des avocats commis d'office.

Lors d'une soirée très arrosée, De Rac Hanley tue sauvagement à coups de couteau son compagnon de beuverie. Celui-ci était un pervers sexuel. La nuit du drame, il aurait tenté d'abuser de De Rac. Lequel n'aurait fait que se défendre. La question est donc de savoir s'il s'agit d'un homicide volontaire commis avec arme mortelle ou d'un cas de légitime défense. Si la légitime défense est retenue, De Rac Hanley sortira libre du tribunal. Sinon, ce septuagénaire un peu débile...

Lors d'une fusillade entre gangs, une fillette de 9 ans est tuée par une balle perdue.
Désigné comme le tireur par des témoins, Pascual Lozano est condamné à la peine de mort en première instance.
Lors du procès en appel, il a été innocenté. Persuadée qu'il n'est pas le meurtrier, l'avocate commise d'office Ivette
Maningo a pris sa défense pour ce nouveau passage devant les jurés. Non sans lui avoir transmis une offre du procureur,
qui lui a proposé de requérir une peine moins lourde en échange du nom du coupable.

Rémy Burkel a suivi la préparation de ce procès, des négociations avec le procureur à la recherche des témoins.

Tandis que les jurés délibèrent sur le cas de Beau, qui risque la peine de mort, Monique Maestas et son avocate
préparent leur défense : avec une mère violente, un père incarcéré plusieurs fois pour trafic de drogue et soupçonné
d'attouchements sur ses filles, les circonstances atténuantes pourraient éviter une lourde peine à l'adolescente.

Sa stratégie de défense repose sur le verdict du procès de Beau.